Internet, c'est vraiment un monde de rêve. Y rentrer est très facile : on clique. Et zou on peut s'y promener, on a accès à des tas de lieux, on peut communiquer avec des personnes de l'autre bout de la Terre, on ne s'y ennuie pas, on y voit de belles images et même qu'on peut y trouver tout ce qu'il nous faut pour faire le devoir d'histoire qu'on doit rendre l'heure suivante (un petit copier-coller et, hop, voici un travail en moins à faire !). Le rêve quoi !
Mais malheur la documentaliste est là : cet être insensible met des limites à l'utilisation d'Internet au CDI. « Quoi ? On ne peut pas aller sur le site du super-chanteur-mignon-qui-fait-craquer-toutes-les-filles ? Et pourquoi je ne pourrai pas passer des heures à regarder des images de tuning ?... Vraiment on ne peut rien faire dans ce CDI... ».
Hé bien non, on ne peut pas tout faire : le CDI n'est pas un cyber-café... elle est vraiment sans coeur, cette documentaliste.
Pourquoi tant de haine ? Parce que la documentaliste sait bien qu'on peut y passer des heures sans s'y ennuyer... mais aussi sans rien trouver (on y trouve tout, de tout mais aussi rien du tout). Il faut savoir comment Internet fonctionne et connaître ses chemins pour découvrir ses trésors... ou pour ne pas se faire mener par le bout du nez.
Et ce n'est pas parce qu'Internet est facile d'accès qu'il faut se priver de tout le travail à faire en amont d'une recherche documentaire. Je parle bien sûr de tout ce « travail barbant qui ne sert à rien » : lire la consigne, s'interroger sur le sujet, rassembler ses idées...